La chasse à l’arc, une pratique en pleine ascension

La chasse à l’arc est une pratique très ancienne. Cette pratique de chasse fête les 20 ans de l’arrêté ministériel de 1995 lui donnant en France une légitimité officielle.

S’il n’existe pas de recensement précis, on estime qu’il y a environ 17000 chasseurs qui vivent leur passion avec un tir à l’arc à la main, ce qui est très peu si l’on compare ces chiffres avec par exemple les Etats Unis, qui comptent 3,5 millions d’adeptes. Néanmoins, nous enregistrons un développement constant du nombre de chasseurs à l’arc. A quoi est dû ce phénomène? Dans l’1000 a mené son enquête…

Archer

Tout d’abord en terme d’image, les critiques sont souvent positives avec un brin d’admiration devant cette science de l’approche jugée plus équitable pour le gibier et moins dangereuse dans la pratique de l’arc en espace ouvert.

Ensuite, cette ascension s’explique par la recherche de nouvelles sensations par le chasseur qu’il soit chevronné ou débutant. Citons également l’évolution du matériel de plus en plus technique. Cette technicité dans la performance des arcs est dû avec l’emploi de matériaux modernes améliorant la fiabilité, les instruments de visés, l’équilibrage, l’amortissement, la décoche… L’évolution est également remarquable pour les flèches dans leur précision et leur pouvoir létal. Tous ces facteurs viennent alimenter les discussions entre archers au même titre que les types de carabines, de calibres et d’ogives alimentent celles des autres chasseurs.

La chasse à l’arc est également très appréciée pour la période de l’avant chasse faite de stratégie, d’examen du terrain, d’analyse du biotope tout cela dirigé avec beaucoup de patience.

Tous ces éléments sont décuplés avec l’arc pour espérer flécher un gibier à 20 mètres maximum, se qui représente une approche très minutieuse. Alors ne regardons plus l’archer comme une bête curieuse mais essayons de comprendre sa passion et de la considérer comme une aubaine.

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